Cette page est principalement destinée aux membres de la famille d’Elbreil et aux familles apparentées qui n’ont pas eu accès à ce livre et dont voici une copie. Il est là nul question d’orgueil …mais plutôt une occasion de garder une trace du passé !
Cette étude, faite par un archiviste départemental, est extraite du travail de Mr Forestié, laureat de l’institut de France, secrétaire général de la société archéologique de Tarn-et-Garonne, chevalier de Saint-Grégoire le Grand , 1906-1911; elle est basée sur les documents d’archives recherchées et mis en oeuvre par cet auteur.
Imprimé à Toulouse en 1918 : Imprimerie et Librairie EDOUARD PRIVAT , 14 rue des arts (square du musée)
La famille Del Breil (de Brolio), à laquelle est consacrée cette étude généalogique, est l’une des plus anciennes de Guyenne et Languedoc : son origine se confond avec celle des comtes de Toulouse et Narbonne dont l’acte de 1204, relaté par Don Vaissette, nous montre qu’elle descend. Dès les onzième et douzième siècles, dans de très nombreux documents nous voyons les membres de la famille Del Breil signant comme témoins les actes particuliers ou officiels des comtes de Toulouse, enlevant en leur nom des places fortes et avec eux partageant pendant quelques mois l’hérésie des Albigeois, mais abjurant solennellement leur erreur pour rentrer sous la houlette de l’Église catholique dont ils ne cesseront plus d’être les ardents défenseurs.
Barrau, dans son « Histoire du Rouergue », déclare que les branches de la famille de Brolio établies dans le Rouergue, la Saintonge et la Dordogne sont bien de la même souche que celles du Quercy. En 1696 d’Hozier montre qu’il a suffi à celle établie en Provence de prouver qu’elle descend des Del Breil de Guyenne et Languedoc pour obtenir ipso facto sa maintenue de noblesse.
Les différences d’orthographe ne doivent pas nous arrêter, elles dérivent toutes de la forme latine « de Brolio » dont on a fait : Del Breil, du Breil, du Breuil, de Bruelh, et aussi D’Elbreil au dix-septième siècle. Très souvent, et en particulier au sujet du marquis Del Breil, seigneur de Ferrières, on rencontre dans le même acte le nom du même personnage écrit sous deux ou trois des formes précitées.
Il parait certain que le nom vient du « Breil », lieu situé clans la commune de Bioule, et qui servit vraisemblablement d’apanage aux cadets de la famille de Toulouse jusqu’au jour où l’un d’eux ayant fait souche en conserva définitivement le nom.
La famille jouit d’une grande notoriété au Moyen âge et essaima, comme nous l’avons vu, dans tout le Midi de la France. Laissant de côté, les branches du Rouergue, du Périgord, de Saintonge et de Provence, qui eurent elles aussi de nombreuses illustrations, nous ne nous occuperons que de celles du Quercy et des branches qui restèrent dans la région. Elles comptèrent parmi leurs membres un évèque, des prêtres, des religieux, de très nombreux officiers parmi lesquels plusieurs mestres de camp L’un d’entre eux fut gouverneur de Bellegarde et de Perpignan, et le roi lui donna le titre de marquis en récompense des services rendus à l’armée.
Dans ces derniers siècles la branche de Montauban fournit des conseillers à la Cour des Aides, des officiers, des sénateurs et des députés.
HUG DEL BROLL (1090). Le premier Del Breil qu’on voit apparaitre est Hug Del Broll qui, en 1090, est témoin dans un acte où il est mentionné que la vicomtesse de Toulouse et de Bruniquel « Guilhelmette, donne le quart de la dime de Pech Cavalier », à l’église de Bioule, pour une messe d’anniversaire pour le « repos de son âme et de cette de son mari Hugues De la Roche. »
Le même Hugues Del Breil est encore mentionné en qualité de témoin dans un acte de dotation daté de 1100 par lequel la vicomtesse Peyronelle fait dont de la dime de ses possessions de Bioule un faveur du monastère de Moissac.
GERAUD DE BROLIO (1153). – En 1153, dans un procès entre la vicomtesse de Toulouse et de Narbonne et Guillaume de Durban au sujet du château de Monteserèno, on trouve comme témoin Géraud de Brolio.
BERNARD DE BROLIO (1156). – Le 5 juin 1156, dans un acte de vente entre les vicomtes de Bruniquel et Trencavel, vicomte de Béziers et son fils, relatif à la dime et aux chateaux de Brusque, de Vinça, de Roquebrune, de Ventagion, etc., figure Bernard de Brolio.
MICHEL DEL BREIL (1173). – Dans une requête au Parlement de Toulouse, présentée par Messire Geoffroy Maurice de La Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Turenne et seigneur de Négrepelisse, on cite l’acte suivant entre Bertrand, viconte de Bruniquel et Michel del Breil du lieu de la Foulade, juridiction de Négrepelisse, contenant au profit de ce dernier, le droit de bâtir des métairies au dit lieu, moyennant l’albergue de 3 sols cahorsiens par chacun des habitants, ladite albergue payable au château de Bruniquel (Mémoire du dix-huitième siècle). L’acte mentionné est de 1173.
PIERRE RAYMOND DE BROLIO (1204). – Pierre Raymond de Brolio signe en qualité de témoin à l’acte d’hommage fait par Dalmacius de Creissels à Eméric de Narbonne dans l’église Saint-Sauveur de cette ville; ont signé, présentibus et videntibus « Géraldo de Narbonne et fratibus éjus Berengario de Narbonne et Petro Raymondo de Brolio ».
HUGUES DEL BREIL (1211). – Dans la chronique des Albigeois, Hugues del Breil, l’un des treize et fidèles compagnons de Baudouin, vicomte de Bruniquel, est mentionné à propos du siège de Montferrand en 1211.
GUILLAUME DE BROLIO (1221). – En 1224, GuiIlaume de Brolio est témoin du mariage entre la fille de Manfroy, de Rabastens, et Bertrand, vicomte de Toulouse.
GERAUD DE BROLIO (1226) – Géraud del Breil fut chargé par Izarn de Saint-Paul de rendre hommage au roi Louis VIII et, en qualité de chevalier (Miles) du vicomte de Narbonne, fut témoin de l’hommage de Pierre Fenouillet (novembre 1242). Soupçonné d’avoir partagé l’hérésie des Albigeois, il se lava de cette tache en 1226. A cette époque plusieurs membres de la famille sont aussi mélés aux événements historiques de la Provence.
En 1260, PIERRE DE BROLIO est châtelain de Gavarret, sénéchaussée de Carcassonne, il y entra de vive force le 24 juin 1260.
ARNAUD DE BROLIO est commandeur de Golrech; il transigea en cette qualité, suivant différents actes de 1292.
BERNARD DE BROLIO, demeurant à Almont, a pour fils Raymond qui suit.
BRANCHE DES SEIGNEURS DE COS
RAYMOND DEL BREIL, alias de Cossio (1330). – Le vendredi après le 15 août 1330 on trouve des reconnaissances faites par Raymond del Breil, alias de Cossio, aux consuls de Causade.
En 1351 le 14 juin, Raymond de Brolio vend à André de Manso (du Mas), du chapitre de Montpezat, , des terres à Sainte-Victoire.
JEAN DEL BREIL (1354) – En 1354, le lundi avant la Saint-Martin d’hiver, Laurent Burgade, coseigneur de Lalbenque, concède à perpétuité, à cens et acapte, à Jean del Breil, alias de Cossio, une terre située dans la paroisse de Volvène, Terroir del Claux, sous la rente d’une quarterie d’avoine et de 6 deniers cahorsiens.
PONS DEL BREIL, fils du précédent, eut une fille, Jeanne, qui épousa en 1364 et en premières noces, Jean du Mas ou de Manso; ceux-ci achetèrent à Pierre Cos une métairie, sise au terroir du Bousquet, juridiction de Montauban devenue veuve, la même Jeanne épousa, en secondes noces, un gentilhomme de la maison de Carit; les Carit étaient seigneurs de Penne, coseigneurs de Belmont, de Cardamont, de Labarthe et de Soulié, dans la région de Puylaroque; ils comptent entre autres un évêque d’Évreux, Raymond de Carit ou Cariti ; on trouve au nom de Jeanne de nombreuses reconnaissances pour des biens situés au terroir du Bousquet, aux environs de Montauban; on voit aussi qu’elle donna plusieurs terres, dont le revenu devait servir à l’entretien d’une lampe dans la cathédrale de Saint-Théodard, à Montauban; dans une transaction intervenue en 1376, entre le Prieur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et les prêtres de l’église collégiale de Tescou, à Montauban, on relève le nom de dame Jeanne Del Bruelh, épouse de Raymond de Cariti, comme propriétaire de terres près la ville.
En 1371, frère Guillaume de Brolio est précepteur de l’hôpital de Saint-Antoine-du-T de Toulouse en faveur duquel est consentie une reconnaissance, 3 écus d’or à Montech.
C’est Raymond del Breil, chapelain et procureur de Saint-Etienne du Tescou , qui acquitte le prix des fournitures faites pour la sépulture de Yzarn d’Auty et qui figure dans un compte à côté du damoiseau Olivier de Monclar, pour lequel il solde les frais de sépulture de Jourdain de Cos.
BRANCHE DES SEIGNEURS DE CORBARRIEU ET DE LOUBEJAC
D’argent à trois fasces de gueules.
BERTRAND DEL BREILH (1347) – Bertrand de Brolio, fils de Pons, épouse Constance de Corbarrieu qui lui apporte en dot une partie de la seigneurie de ce nom; cette petite localité qui a perdu toute importance était au quatorzième siècle un gros bourg ayant sa rue des orfèvres et possédant quantité de damoiseaux et de nobles, coseigneurs de cette juridiction.
Dès le 3 juin 1345, noble Bertrand de Brolio, coseigneur de Corbarrieu, et Eymaric Amanieu, vendent à Jean de Faguo une vigne à Fonboso, juridiction de Corbarrieu. Le 13 juin 1372, il est qualifié de seigneur de Corbarrieu dans un acte de vente passé, tant en son nom qu’à celui de deux de ses enfants, Jean et Gaillarde, et relatif à la huitième partie du péage du lieu et aux droits d’acapte et arrière-acapte. Cette vente est faite par feu Constance de Corbarrieu, sa femme, et Constance d’Autéjac, sa belle-mère; comme témoins on trouve: noble Bertrand de Gaujac et Pierre de Roquefort, coseigneur de Corbarrieu. Par ce mariage, qui lui procurera l’héritage de Constance d’Autéjac, dont le patrimoine comprenait les seigneries d’Almont, de Cos, de Loubéjac et autres, les enfants de Bertrand Del Breilh prirent le titre de seigneurs de Loubéjac. Dejà le 9 mai 1259, Hugues d’Autéjac avait reconnu à Alfonse, comte de Toulouse et de Potiers, les seigneuries de Cos et de Loubéjac.
JEAN DEL BREIL (de Brolio), fils de Bertrand du nom et de Constance de Corbarrieu, se marie à la fin du quatorzième siècle avec Jeanne de Saint-Jean, à laquelle son frère Antoine constitue en dot 400 florins de Florence, un lit et des vêtements nuptiaux.
Dans une reconnaissance féodale de 1391, Jean Del Breil est qualifié aussi de seigneur de Loubéjac; il épouse en secondes noces Marguerite de Raymond; cette dernière est citée dans une reconnaissance faite par elle à l’Evêque de Montauban où elle apparaît comme tutrice de Jean, d’Egide, de Constance, d’Armaude, ses fils et filles, et au sujet des fiefs de Pierre de Latour situés dans la juridiction de Salvagnac.
JEAN II DEL BREIL ou de Brolio, seigneur de Loubéjac, fils du précédent, et de Marguerite de Raymond, est choisi en 1424 comme procureur par Guillaume de Lolmié, écuyer. En 1443, on trouve cité dans une reconnaissance, en faveur de l’Evêque de Montauban, noble Jean de Brolio; cette reconnaissance a pour objet la moitié d’une maison de Marie de Mortarieu et la moitié par indivis de 6 deniers cahorsiens d’oblies. En 1447, des lettres royaux cassent, au bénéfice de Hugues des Prez, seigneur de Montpezat, une sentence de Jean del Breil qui se dit maître des eaux et forêts dans la sénéchaussée du Quercy, contrairement aux droits dudit Hugues des Prez. En 1449, il parait dans de nouvelles reconnaissances à l’Evêque de Montauban, en qualité de seigneur de Loubéjac. En 1451, il est mentionné aussi une reconnaissance consentie par Arnaud de Rouaix, en sa faveur; enfin, en 1456, Arnaud de Cossio de Corbarrieu consent aussi une reconnaissance en faveur de noble Jean Del Breil (de Brolio), seigneur de Corbarrieu.
Dans divers actes passés en 1463, 1464 et 1470, baux à fiefs, compromis, etc., il est toujours qualifié de seigneur de Loubéjac, coseigneur de Cos et de Corbarrieu (Dominus de Loubéjac, Condominus de Cossio et de Cuvorivo) .
JEAN III DEL BREIL – L’ainé des fils de Jean Del Breil lui succéda dans sa seigneurerie de Loubéjac et de Cos et son fils cadet n’eut que quelques possessions dans la paroisse d’Ardus et la seigneurerie de Corbarrieu. – En 1471, 1481, 1483, Jean III Del Breil passa divers actes, notamment des baux à fiefs où il figure toujours comme noble et seigneur de Loubéjac et de Cos.
MARIETT et RAYMOND DEL BREIL (1537, 1550), sont fils de Jean ; Mariett prête serment de fidélité comme lieutenant
général du Quercy, le 10 juillet 1537, il est toujours qualifié seigneur de Loubéjac.
N’ayant pas eu d’enfants de sa première femme, il épouse en secondes noces Marie de Durfort de Boissières.
En 1510, il rend hommage à Jean des Prez de Montpezat pour les seigneuries de Loubéjac et de Cos.
En 1516, Mariett Del Breil vend, en qualité de « Coseigneur de l’honor de Cos et seigneur de Loubéjac », une maison « située à Montauban ».
En 1541, Marie de Durfort, épouse de ce dernier, fait un testament et codicile par lequel elle institue Mariett, son mari, héritier universel.
Enfin en 1550, Mariett Del Breilh fait à son tour un testament où il figure comme seigneur de Loubéiac et de Casideroque et meurt sans postérité; dans ce testament il fonde une messe de Requiem pour le repos de son âme et celui de ses père et mère et donne aux religieux pour le jour des funérailles, renouvelable à l’anniversaire, un chevreau, 20 livres de lard, une barrique de vin et un pain pour chaque religieux. En vertu d’une substitution contenue dans le testament de son père, les seigneuries de Loubéjac et de Casideroque passèrent dans la famille de Chasteignier.
De son vivant, Mariett avait fait de nombreuses libéralités, notamment, en 1531, une métairie donnée au couvent de Sainte-Claire de Montauban; cette métairie provenait d’un échange fait avec Gaston de Lomagne, seigneur de Bressols. Dans un acte de 1671, produit par le syndic des dames religieuses Sainte-Claire de Montauban, il est formellenent mentionné que Raymond vivait encore en 1550 car, en cette même année, il fait un échange en qualité de seigneur de Corbarrieu avec le recteur du lieu, à Gaston de Lomagne.
Il résulte de tous ces actes que la lignée des Del Breil de Loubéjac et de Corbarrieu s’éteignit avec Mariett et Ravmond et que leurs biens sortirent de leur famille pour passer dans celle des Chasteignier qui les garda jusqu’au dix-huitième siècle.
BRANCHE DE CAYLUS
D’argent à trois fasces ondées d’azur au lion issant de sable en chef.
HUGUES DEL BREILH (1400). – Hugues, fils de Bertrand et de Constance, est établi à Caylus en 1391; les chanoines de Saint-Antonin le désignent comme leur Procureur. Les registres des notaires de Caylus mentionnent que noble Hugues Del Breil (De Brolio) est damoiseau du lieu d’Espinas qui comprenait plusieurs seigneuries, celles des Cayssac, des Fontanes, des l’aulhayrols, et constituait une dépendance de la commanderie de Lacapelle-Livron, aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
En 1400, une plainte est portée devant le baile royal et le juge ordinaire d’Espinas, par les consuls, jurats et notables habitants qui se plaignaient que Pierre de Curvorivo (Corbarrieu) et Hugues Del Breil, entre autres, revendiquent la propriété de la tour du château sans vouloir faire les réparations dont elle a besoin. Le juge ordonne que toutes les parties participeront à la dépense.
Le 20 février 1449, le même Hugues, désigné aussi Hug de Lebrello, fait une lausine en vertu d’une procuration de noble Fourtou de Salvagnac, prieur de Lavaurette.
Hugues eut trois fils : Pierre, Géraud, Jean.
Pierre et Géraud, fils de Hugues Del Breil, font leurs études à Cahors, Pierre entre dans les ordres; tous les deux sont licenciés in utroque jure, servent d’avocats aux prêtres et religieux de Caylus dans leurs procès soit devant l’ official de Cahors, soit devant le Parlement de Toulouse. Pierre, par son testament, fait en 1494, laisse des sommes importantes aux prêtres de Caylus, et à l’un de ses neveux ses droits sur la cure de Saint-Laurent. Il demande à être enterré dans l’église de Saint-Projet. Géraud, en 1474, fait partie du collège de Pélegri à Cahors, collège très florissant qui possédait de nombreux établissements dans le Midi. Il fut lieutenant au sénéchal du Quercy et en cette qualité fut chargé par les consuls de Cavluis de faire opposition à la prise de possession du Bailli d’Orban. En 1486, au nom de son neveu Jean, il signe un acte d’échange avec Bernard de Gloria; la même année on le trouve témoin au testament de Marguerite Damier, veuve de noble Olivier de Jean de Saint-Projet.
JEAN DEL BREIL, fils de Hugues, seigneur de Cos, paraît dans divers actes de 1451 et 1456 pour achats de terres. En 1456 on le retrouve encore avec Foulques de Cos et autres faisant l’imposition pour l’albergue. Enfin le 3 février 1492 il fait son testament dans lequel il fait de nombreuses libéralités en faveur des églises et distribue ses biens à ses enfants Pierre, Jean, Géraud et Hugues.
Pierre, après avoir fait ses études à Cahors, devient bachelier ès lois et annonce aux consuls de Caylus qu’il va rebâtir une maison dans la ville.
Déjà en 1457 les consuls avaient nommé pour leur procureur devant le Parlement de Toulouse M. Jean Garrigues, licencié ès lois; noble Bernard d’Espiémont, Jean de Laval, docteur ès décrets; P. de Soln, licencié ès décrets; Pierre Del Breilh, etc.
A part cela. on trouve de nombreuses reconnaissances faites en faveur des deux frères Géraud et Pierre Del Breilh, le premier, étudiant, le second bachelier in utroque jure.
Avant le 26 novembre 1459, Pierre résigna la chapellerie de noble Pons de Montagne, dont il était titulaire; est remplacement il obtint celle de Taillandier, plus importante, ainsi que le mentionne un acte par lequel les gardes de la confrérie de Notre-Dame la confèrent à Pierre Del Breilh, bachelier in utroque jure.
En 1463 on trouve un autre acte où Pierre Del Breilh, bachelier ès lois, est nommé Procureur de Vitel de Mouscardon, de Puylaroque.
Jean Del Breilh qui suit fut le second fils de Jean; il forme la branche de Caylus qui se termine dans les marquis de Ferrières.
Géraud, étudiant en droit à Cahors, fut le troisième fils, et Hugues qui suivra, le quatrième, formera le rameau de Caylus Lavaurette.
RAMEAU DE CAYLUS ET FOIX
JEAN DEL BREIL, fils d’autre Jean, est qualifié, en 1474, de syndic des conquis de Caylus; on le trouve ensuite en qualité de caution pour le collègue Pelegri. En 1475, 1480, 1485, etc., il est encore investi de diverses délégations, soit comme procureur, soit comme arbitre, charges qui s’expliquent par ses connaissances juridiques. En 1503, Jean Del Breil sollicite une autorisation à l’effet de bâtir un tombeau dans le cimetière de Notre-Dame de Livron; comme consul de Caylus il est appelé à exercer certaines prérogatives, tant au sujet de la chapellenie de Caragne qu’il confère à Me Guillaume Tournemire, prêtre d e Caylus, qu’au sujet des réparations à faire à l’église de Caylus. Dans son testament, daté du 4 janvier 1540, il est qualifié noble.
Il laisse quatre enfants:
1° Anne, épouse de Jean de Nupces;
2° Isabelle qui épouse Antoine de Valada;
3° Louis;
4° Jean.
Jean Del Breil mourut en 1544, car en cette dernière année son fils Louis, qui suit, obtient l’autorisation d’ensevelir sa dépouille mortelle dans l’église de Caylus où, dit l’acte, repose déjà sa femme, Jeanne de Laffont de Jean de Saint-Projet, qu’il avait épousée en secondes noces et qui mourut quelques années auparavant, entre 1540 et 1544, probablement. La famille Lafon de Jean était, avec les Del Breil, coseigneurs du domaine d’Espinas.
LOUIS DEL BREIL, fils du précédent, déjà possesseur d’une terre noble à Espinas, jouissait également de plusieurs droits seigneuriaux sur la terre de Cas. En 1556 il acquiert de François de Bérail, Seigneur de Mazerolles, des rentes et autres droits et dans son contrat de mariage, passé en 1547, il est dénommé seigneur de Cas.
Louis épousa Jeanne de Lavalette, fille de Jean de Levalette Cornusson, seigneur de l’arisot et autres lieux, et de Gabrielle Murat de Lestang. Les lettres d’érection en marquisat de la seigneurie de Ferrières témoignent que Louis, en compagnie de son beau-frère et de cent autres gentilshommes, avait pris part au siège de Malte en 1567.
Les registres des notaires de Caylus renferment de nombreux actes concernant noble Louis del Breilh, coseigneur de Cas.
De son mariage cinq enfants naquirent:
1° Jean, qui suit;
2° Françoise, qui épousa Vital de Faure, conseiller au Sénéchal et Présidial du Quercy à Cahors;
3° Jean, chanoine de Saint-Antonin;
4° Antoine, sieur de Fenzembat, marié en 1583 avec Marie Delcros, veuve d’Antoine Rossignol, seigneur de Pannat, mort sans postérité connue;
5° Jean, qui épousa Marguerite de Solages, de Villefranche.
Jean, fils du précédent et de Jeanne de Lavalette Parisot, est qualifié de noble dans divers actes, notamment aux mariages d’Antoinette Delom, Fille de Robert Delom, seigneur de Felines, avec Antoine du Lijon, seigneur de Vidonnet, et d’Anne de Roy, sa cousine, avec Bernard de Cajarc, où il figure en qualité de témoin. En 1599, il épousa Mlle de Cruzy Marceillac, fille de noble Grimont de Cruzy Marceillac, seigneur du lieu de ce nom et de Françoise de Gout. Jean Del Breilh apparaît en de nombreux actes et contrats; en 1604, dans une reconnaissance comme seigneur de Cas et dans un acte d’estimation intéressant sa nièce, Jeanne Du Breuil de Fezembat; en 1605, dans une vente avec sa belle-soeur Marie de Cros, consentie à Pierre Falgayras et dans une autre vente consentie cette même année à Hector de la Capelle, capitaine au régiment de Piémont, de toutes les rentes et droits seigneuriaux du lieu de Cas ; en 1609, Jean est qualifié d’écuyer et, comme consul de Caylus, il fut député à Cahors en 1615 en cette qualité.
Un acte de 1658 mentionne que son fils renonça à sa succession en cette même année; ce détail démontre qu’il vivait peu de temps avant, sans permettre cependant de déterminer exactement l’époque de sa mort.
Certains témoignages lui attribuent onze enfants, mais il n’a été possible d’identifier que ceux qui suivent:
1° Pierre, qui épousa Louise de Gaulejac et fonda la branche d’Espanels qui suivra;
2° Bertrand, coseigneur d’où est sortie la branche de Foix-Caylus qui suit;
3° Jean-Louis, prieur de Panissas, devenu plus tard évêque d’Elne, en Roussillon ;
4° Sylvestre, d’où est issue la branche des Du Brueil, marquis de Ferrières, qui suivra;
5° Antoine, tué au siège de Montmirail ; 6° autre Antoine, chanoine de Saint-Antonin et ex secrétaire de son oncle évêque de Mende ;
7° Jean sieur d’Espanel, ce dernier est mentionné dans un acte de 1663, comme mandataire de Jean-Louis du Brueilh, grand inquisiteur de la foi au comité de Roussillon, au nom duquel il donne quittance de la somme de 30.000 livres prêtée par ce dernier à messire Sylvestre Del Breuil, maréchal des armées du roi, seigneur de Fauls, lieutenant pour le roi de la citadelle de Perpignan;
8° Abel, seigneur Del Cayrou, établi au masage de ce nom, lequel a deux enfants, Jean et Abel, ce dernier qualifié de bachelier dans un acte de 1640.
BERTRAND DEL BREILH, fils de Jean qui précède et Marguerite de Cruzv-Marcillac, fut capitaine à la compagnie des gardes du roi ainsi qu’au régiment de Normandie, lieutenant-colonel au régiment de Noailles, maréchal de camp des armées du roi et lieutenant du roi à Perpignan. En 1644, il épouse Françoise de Meritens, fille de Jean de Meritens, conseiller du roi, et de Bertrande de Bord, veuve de Pierre De Reynaldi, seigneur du Colombier.
De ce mariage naquirent six enfants :
1° Louis Sylvestre ;
2° Frezals, qui épousa Françoise de Mari, de la famille des notaires de Caylus;
3° Jean-Pierre;
4° Catherine, qu’on trouve, en 1691, mariée à messire Henri de Roquefeuil, seigneur de Cournon ;
5° Marie ;
6° Louis.
Bertrand mourut en 1681, et fut inhumé dans l’église de la Réal à Perpignan, sa femme se retira à Rennes chez le président Chavs; le cadastre de Caylus en 1655 fut fait par son ordre; dans l’acte de réception de ce document, il est mentionné avec tous ses titres et dignités de maréchal de camp des armées du Roy, de lieutenant du Roy à la citadelle de Perpignan, etc. Sa veuve, Françoise de Merotens fut encore, en 1672, à Montauban, marraine d’un enfant de M. Buisson d’Aussonne, conseiller du Roi et premier président à la cour des aides et de Catherine de Raynaldi.
Noble LOUIS DU BREUIL, dit Louis-Sylvestre, fils des précédents, naquit en 1646; il épousa Jeanne Descuns, qui mourut à Caylus en 1729, Louis Del Breil mourut lui-même en 1728 et dans l’acte de décès il est dénommé capitaine de dragons, âgé de soixante-douze ans; de son mariage il eut deux enfants :
1°Louis qui suit ;
2° Marie-Catherine.
Louis, fils du précédent, se maria à Caylus en 1707 avec Mlle Vidal de Candouze de Roumégous; on le trouve à Foix en 1720 où furent baptisés à cette date :
1° Sylvestre;
2° Jeanne-Françoise, dont le parrain fut noble François de Rougés, marquis de Sainte-Colombe, président aux enquêtes du parlement de Toulouse, et la marraine Jeanne Descuns Du Breuil. Jeanne-Françoise se maria avec noble Raymond d’Escayrac;
3° Jean-Louis, capitaine de dragons au régiment de Languedoc, qui se maria en 1751 avec Marguerite de Pause de Lartigue, il est dit natif de la ville de Foix; les registres indiquent comme présents au baptême, messire de Pause de Mondésir, messire Bertrand de Lagardelle, chevalier de Saint-Louis; Gilbert de Mongra de la Villette, écuyer, seigneur de Seganda. En 1761 les registres paroissiaux indiquent que dame Marguerite de Pause de Lartigue, veuve de ce dernier, épousa messire Louis-Bertrand Delfau de Roquefort, capitaine au régiment de Picardie, de la paroisse de Notre-Dame du Puy de Figeac;
4° enfin le quatrième enfant de Louis fut Marguerite née en 1724 à Montauban.
Les documents des archives départementales ainsi que les registres des notaires mentionnent de nombreux actes où intervient Louis du Breuilh, notamment, en 1735, pour le dénombrement de ses biens nobles à la Salle Bournac; en 1735, la cession et transport de 381 livres à Delteil Nicolas, collecteur des deniers royaux; en 1738 un contrat de locatairie perpétuelle, enfin de nombreux actes d’achats, de fermages, de cessions, de quittances, etc., etc. En 1764 on trouve dans les registres de la paroisse de Caylus, Marie-Catherine du Brueilh, marraine d’un enfant, elle signe du Brueilh de Candouze; messire Louis du Brueilh mourut à Montauban en 1750.
Noble Sylvestre du Brueilh, cadet dans le régiment de la Sarre, fils aîné des précédents, épousa, de 1750 à 1756, Antoinette de Ribat, sa parente; le mariage eut lieu à Foix où habitait la mariée, avec sa famille, qui descendait de Guillaume de Ribat, de Caylus; dans un acte concernant sa fille Victoire, il est dénommé capitaine. Il eut comme enfants :
1° Bertrand-Marguerite-Mathieu;
2° Clément-Raymond;
3° Thérèse;
4° Jeanne;
5° Antoine;
6° Jeanne;
7° Jean-Baptiste;
8° Joseph;
9° Marie-Thérèse;
10° Madeleine-Jacquette;
11° Jean;
12° Victoire.
Il mourut le 2 frimaire an IV.
Jean Du Brueilh, deuxième fisl du précédent, né en 1759, capitaine de Navarre infanterie, émigra à la Révolution ; il épousa Catherine Lafont de Sentenac, de Foix, fille de Lafont seigneur de Sentenac et de feue Marguerite Tignol; il mourut en 1821 et eut pour fils Joseph Sylvestre, marquis Du Brueilh, qui reçut une indemnité de l’Etat comme fils et héritier de son père émigré; les Du Brueilh, père et fis, sont l’un et l’autre qualifiés de marquis dans les actes.
RAMEAU DU MARQUIS DE FERRIERES
Sylvestre du Brueilh, quatrième fils de Jean et de Marguerite de Cruzy-Marceillac, fut gouverneur de Nice où il se distingua en soutenant un siège de vingt-deux jours et en obtenant une capitulation honorable en 1647; aussi, en récompense de ses services, le roi le nomina maréchal de camp, gouverneur de la citadelle de Perpignan, et chevalier de Saint-Louis; il épousa Claire Vacquier de la Peyrière en 1642. On peut voir qu’en 1669 Vauban confère avec Du Bruelh, gouverneur de la citadelle de Perpignan, au sujet des défenses de la ville.
Il eut quatre enfants :
1° Sylvestre-Pierre, qui suit, dont les titres passèrent à la famille de Timbrune-Valence ;
2° Antoine-Bertrand ;
3° Jean-Louis, prieur de Castelmayran ;
4° Raymonde, qui, en 1663 épousa Jean-Antoine de Saint-Exupéry, seigneur de Saint-Amans en Quercy, fils lui-même de Pierre et Claire de Lavalette Parizot, capitaine au régiment de la couronne au siège de Perpignan en 1642.
Antoine de Saint-Exupéry appartenant à une ancienne famille de la contrée était parent, par sa mère, de Raymonde de Bruelh ; noble Pierre de Saint-Exupéry, seigneur de Saint-Amans Parazols, fit, en 1639, dénombrement de cette dernière seigneurie située près de Lafrançaise ; Jean, son fils, fut maintenu dans sa noblesse en 1699. On trouve Raymonde du Bruelh comme marraine de noble Gratin de Saint-Exupéry, son petit-fils, en 1709; on trouve également divers autres actes où apparaît le nom de la famille, notamment à propos de la sépulture, de dame de Vacquier femme de messire Sylvestre du Breuilh seigneur de Ferrières, lieutenant du roi à la citadelle de Perpignan ; puis d’une obligation de 3.000 livres, consentie par Sylvestre du Bruelh, maréchal de camp des armées du Roi, seigneur de Faus (sic), en faveur de messire Louis du Bruelh, son frère, abbé. M. du Breil, gouverneur de Nice, est cité en à 1649 au cadastre de la ville de Moissac au nombre des principaux propriétaires.
Sylvestre Pierre du Bruelh, marquis du Bruelh, né en 1646, était capitaine au régiment deBourbonnais, lorsqu’en 1675 il fut nommé pour commander à Bellegarde, en Roussilon, et obtint ensuite, par provisions du 15 octobre 1693, le gouvernement de la même place; il mourut en 1724 à Bellegarde, il était qualifié de chevalier, brigadier des armées du Roi, gouverneur de Bellegarde, marquis du Bruelh, baron de Montesquieu, seigneur de Torrent, Mentet et Saint-Aignan. Il entretenait avec messire Claude le Blanc, membre du Conseil de la Guerre, une correspondance active; son mérite fut solennellement reconnu en 1723 où le titre de marquis de Ferrières lui fut octroyé, les lettres d’érection de la terre de Ferrières en marquisat sont significatives à cet égard. Pierre Sylvestre épousa Marthe du Vivier, fille de messire du Vivier, marquis de Lausac et de demoiselle de Maurès de Malartie. Dans son testament de 1685, il déclare laisser ses biens à sa fille, Marie-Anne,.et il y mentionne ses deux frères Antoine et Jean-Louis, puis sa soeur Raymonde; il ne mourut qu’en 1725.
En 1692, sa femme fit aussi un testament où elle énumère ses héritiers, savoir :
1° Henri, né à Perpignan vers 1672, et mort en 1680;
2° Marie-Anne-Marthe qui épouse, en 1709, messire Eméric-Emmanuel de Timbrune, Marquis de Valence et autres lieux; ce dernier, maître de camp du régiment de Maine infanterie et brigadier des armées du Roi, testa en 1733 et fut tué en 1734, à la bataille de Parme, laissant pour enfants, 2.a) Henri-Bernard-Emmanuel de Timbrune, Marquis de Valence, qui épousa en 1744 et en premières noces, Marie-Anne de Mareler, et en secondes noces, en 1718, demoiselle Adélaïde de Lévis de Mirepoix., dont il eut un fils unique qui mourut aussi en 1783 ou 1784, brigadier, maréchal de camp;
2.b) Vincent-Sylvestre de Timbrune, comte de Valence, baron de Montesquieu en Roussillon, maréchal de camp en 1760, qui épousa Marie-Louise de Losse, fille et héritière du marquis de Losse en Périgord et donna naissance à un fils, Jean-Baptiste-Cyrus-Marie-Adélaïde de Timbrune-Valence, lieutenant-général, grand officier de la Légion d’honneur, sénateur, Pair de France, qui épousa Pulchérie Brabant de Genlis, mourut en 1822 et laissa deux filles : Louise-Philippine-Sophronie-Félicie de Timbrune-Valence, épouse d’Antoine-Philippe de Vischer, comte de Celles, préfet de la Loire-Inférieure, membre des États-Généraux de Hollande; Louise-Rose Timée, de Timbrune-Valence, épouse du comte Gérard, maréchal de France;
2.c) Josèphe-Brigitte, épouse de messire François Boyer de Castanet, chevalier, marquis de Tauriac, lieutenant du roi en Rouergue;
2.d) Marie-Élisabeth, mariée à François de Roux, marquis de Sainte-Colombe, Président aux requêtes du Palais, à Toulouse;
2.e) Marie-Thérèse;
2.f) Joseph Ignace, mort en 1793, sans postérité. Marie-Anne du Breuil, veuve de messire Aymeric Emmanuel de Timbrune, seigneur et marquis de Valence, fit, en 1735, le dénombrement de ses biens nobles situés dans les paroisses de Ferrières, Legrand, Saint-Matré, Phalonge, Belmontet, Coulourgues, Evanhac et autres places dépendant de la seigneurie et marquisat de Ferrières.
BRANCHE DES DEL BREIL SEIGNEURS D’ESPANEL
Les Del Breil, seigneurs d’Espanel, écartelaient leurs armes de celles d’Espanel Gaulejac, ancienne maison du Quercy, qui s’était fondue dans la leur et portait d’azur à trois fleurs de lis d’or, posées 2 et 1 à la cloche de même, en coeur.
PIERRE DEL BREIL, fils de Jean et de Marguerite de Cruzy-Marceillac, épousa en 1626 demoiselle Louise de Gauléjac des Places, dame d’Espanel. Il fut capitaine au régiment de Normandie et devint, par son mariage, coseigneur des Places d’Espanel; ensuite, capitaine au régiment de la Sarre, avec lequel il prit part au siège de La Rochelle en 1628, il devint gentilhomme ordinaire de la chambre du roi; il fut tué au siège de Turin où il combattait comme capitaine au régiment des gardes; en 1645, étant mort, requête fut présentée au sénéchal par le procureur du roi, pour être pourvu à la tutelle de ses enfants, au nombre de trois, qui restaient à la mort de sa femme :
1° Jean Del Breilh, qui suit;
2° Jean-Louis, capitaine au régiment de Languedoc;
3° Antoine, capitaine au régiment de Bourbonnais.
JEAN DEL BREIL D’ESPANEL, fils aîné du précédent, renonça à la succession de son père, il fut capitaine au régiment des gardes du corps du roi. En 1659 il épousa Marie de Lavalette qui, devenue veuve, se marie avec Antoine Laborie, seigneur de Cazenac. En 1678, il fit son dénombrement par-devant les trésoriers de France, en raison de la seigneurerie d’Espanel, tenue en toute justice; cette seigneurerie s’étendait dans les paroisses deSaint-Germain d’Espanel, de Saint-Christophele, de Saint-Paul-del-Fustin et de Saint-Nazaire.
De son mariage il naquit trois fils :
1° Jean-Louis, qui suit;
2° Sylvestre, prêtre et chapelain de l’église Saint-Amans de Rodez;
3° un troisième fils qui devint curé d’Espanel.
On trouve le nom de Jean dans divers actes.
En 1691, noble Jean de Dayrac, seigneur d’Autéjac. chanoine de Montpezat, donne pouvoir au seigneur d’Espanel, Jean Del Breilh, de liquider certains droits dus au chapitre par un marchand de Cahors.
En 1699 une demande est introduite en faveur de messire d’Espanel pour exempter sa terre du logement de l’étape. Dans un autre acte, rappelant une inféodation de1458,, Jean Del Breilh est qualifié de capitaine an régiment des gardes.
Enfin en 1697, Jean Del Breilh fut maintenu dans sa noblesse par Sanson, intendant de Montauban.
Jean-Louiss Dubreilh, fils des précédents, dont la date de naissance et de mariage n’ont pu être identifiés, épousa Jeanne de Gautier de Savignac et rendit hommage au roi en 1733 pour la seigneurie d’Espanel; il eut aussi trois fils : 1° Sylvestre, qui suit ; 2° Charles; 3° autre Sylvestre.
Sylvestre du Breuil, seigneur d’Espanel, fils des précédents, épousa en secondes noces, en 1757, Jacquette de Savignac, fille d’Arnaud de Savignac et de Françoise Desplats; témoins, Charles Du Breuil, seigneur de Saint-Germain, et Louis-Sylvestre Du Breuil frères. Sa fille Geneviève épousa, en 1773, Jacques de Molières, ancien page des écuries de la feue reine, lieutenant de vaisseau du roi, fils de messire Jacques de Molières, président de la Cour des aides de Montauban, et de dame Françoise de Garisson d’Estillac; le mariage eut lieu à Espanel, en présence de Dominique D’Elbreil, conseiller à la Cour des aides de Montauban, et de Joseph-Isaïe d’Escayrac de Monbel.
Dominique D’Elbreil, chef de la branche de Montauban, avait épousé, en 1762, la soeur de Jacques-Antoine de Molières. En 1775, ils eurent une fille, Suzanne-Anne de Molières, et en 1782 un fils, Sylvestre, lequel eut pour parrain Dominique D’Elbreil, conseiller à la Cour des aides, et pour marraine noble dame Célestine Du Breuil, sa tante, veuve de noble Raymond d’Escayrac.
En 1784, Jacques-Antoine de Molières fut capitaine au 20° léger et fit, en cette qualité, la campagne de 1813; à la fin de sa vie il occupa les fonctions de bibliothécaire de la ville de Montauban et mourut célibataire et très âgé; le château et la terre d’Espanel échut à son frère unique qui y passa toute son existence et y mourut aussi célibataire vers 1872.
La descendance directe de Jacques de Molières et de Françoise Garrisson d’Estillac se trouve aujourd’hui représentée par les familles D’Elbreil, de Berlas, d’Escayrac de Lauture, de Preissac, de Malleville, de Buisson d’Aussonne; ces cinq dernières étant éteintes, c’est la famille D’Elbreil, seule, qui continue la descendance.
AUTRE BRANCHE DES DUBREIL DE MONTAUBAN
Les Dubreil de Montauban portaient : … à l’aigle au vol abaissé de … au chef d’azur chargé de trois étoiles d’argent.
Du Breil – On trouve à Montauban, occupant des situations très honorables, une famille du Breil qui se rattache aux Del Breil, de Loubéjac. Du reste, la mention déjà faite des prétentions d’un Du Breilh, trésorier de France, à la succession de Mariett Del Breilh à propos d’un legs aux Jacobins, paraît bien justifier cette parenté; à défaut de documents, l’ensemble des présomptions peut tenir lieu de preuve. La famille des Breilh dont il est ici question doit se rattacher à la souche primitive, antérieurement à l’établissement d’Hugues à Caylus, en 1400.
En 1547 On trouve un Pierre du Breilh, docteur-avocat à Montauban, à propos d’une procuration donnée par François Seguier, également docteur en droit et avocat qui avait cédé à Jean de la Pérède sa part du moulin d’Elbarèdes. Ce Pierre avait embrassé la religion protestante et s’était marié plusieurs fois; de son premier mariage avec Isabeau de Pourtus il avait eu un fils, Antoine, qui suit, et une fille, Madeleine, qui avait épousé Paul Bardou, docteur en droit, conseiller en la sénéchaussée du Quercy.
Antoine, fils des précédents, épousa Marguerite de Brossard; il eut, en 1598, d’abord un premier fils, Jean, lequel, avocat à la Cour des aides et consul en 1659, épousa demoiselle Isabeau de Solignac, et cette union donna naissance à un fils, Moïse, qui suit, et ensuite à un second fils, Pierre, qui, en 1618, étant docteur et avocat, épousa Jeanne du Rey, de Nérac, et eut une fille, Éléonore, qui se maria avec Pierre Leclerc, avocat.
Moïse, fils de Jean, avait épousé, en 1674, Marguerite de Cottines, fille de Jean-Isaac et de Marguerite Sabye; après s’être converti à la religion catholique, il devint trésorier de France au bureau des finances de la Cour des aides de Montauban, et mourut en 1710 en laissant neuf enfants : 1° Jacques, qui suit;
2° Marie, supérieure au couvent Sainte-Claire, à Montauban ;
3° Marguerite;
4° Paule;
5° Jean;
6° Pierre, qui fut prébendier au chapitre et curé de Lheribosc;
7° Hugues;
8° Anne, mariée à messire Jacques Durban;
9° Marthe.
Jacques, fils des précédents, naquit en 1697 ; il fut chevalier du Roi et Président Trésorier de France en 1710. En 1713, il épousa Jeanne de Savignac, fille d’Antoine Gautier de Savignac, seigneur de Saint-Urcisse, Président au Présidial, lieutenant et juge mage du sénéchal et Présidial de Montauban et d’Anne Charlotte de Raynal ; le mariage eut lieu à l’église Saint-Jacques. Dans son testament mystique, fait en 1758, et ouvert en 1764, date de sa mort, il nomme ses enfants :
1° Pierre-Paul qui suit;
2° Jeanne-Antoinette-Charlotte;
3° Thérèse-Pétronille ou Pierrette, qui épousa en 1715 messire Duval de Lamothe, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment de Belzunce ;
4° Marguerite-Marie;
5° François-Alexandre qui fut chanoine à la cathédrale en 1760 ;
6° Pierre ;
7° Charles ; Pierre-Xavier;
8° Pierre-Vincent;
9° Jacques ;
10° Pierre-Sylvestre;
11° Marie-Alexandrine;
12° Hippolyle-François-Alexandre.
JACQUES DUBREIL, fit d’excellentes études et se prépara ainsi à remplacer son père dans sa charge de Trésorier de France; il fit partie de la Société littéraire de Montauban, fondée en 1734, et mourut en 1763 à l’âge de quatre-vingt-six ans.
Pierre-Paul, fils des précédents, épousa en 1751 Marie-Anne Duc, fille du conseiller du Roi de même nom et de dame Bonnet de Lavergne de Tulmont, fille du seigneur de Négrepelisse ; le mariage fut béni en l’église Saint-Jacques de Montauban, par M. d’Elbreilh, prêtre prébendé, délégué ; parmi les assistants on cite les familles de Savignac, de Lamothe, de Lavergne, etc., etc. ; en 1761 on le trouve qualifié d’écuyer. Quatre enfants naquirent de ce mariage :
1° Anne-Jeanne-Thérèse-Pétronille;
2° Jeanne-Jacquette-Alexandrine;
3° Jeanne-Antoinette, religieuse Sainte-Claire;
4° Marie-Anne-Jean-Alexandre-Pascal, qui eut pour parrain Messire Pascal, duc de la Chapelle, receveur des tailles; ce dernier fils s’illustra particulièrement dans la carrière des armes. Engagé à dix-huit ans, à titre de cadet gentilhomme, dans le régiment de Vermandois, il y devint sous-lieutenant, puis lieutenant . Au début de la Révolution, on le trouve adjudant-major; après avoir été suspendu de ses fonctions, il fut réintégré en 1793. En l’an II il devint général de brigade de l’armée des Pyrénées, puis, de nouveau, destitué et emprisonné; il fut définitivement, dans la suite, replacé dans ses grades et, à partir de thermidor, tous les honneurs et toutes les faveurs lui furent successivement attribués pour récompenser ses services ; général de brigade sous l’Empire, inspecteur des vivres, membre de la Légion d’honneur, chevalier et baron de l’Empire au titre de « baron de Fregoze » avec institution de majorat, sa carrière, commencée en 1778, devait se terminer en 1815, après trente-sept ans de brillants services. .
RAMEAU CAYLUS LAVAURETTE
HUGUES DEL BREIL, fils de Jean qui précède, vend en 1490, aux jurats et habitants de Caylus, une devèze qu’il possédait à cens d’Antoine de Cardailhac, seigneur de Bioule ; cet acte fut passé dans la grande salle de la commanderie de Cas et prouve, par son importance, que les Del Breilh possédaient une part de la directe de Cas et que cette directe avait dû être attribuée à Hugues, au moins en partie, puisqu’il en fait cession.
Hugues Del Breilh se marie à Lavaurette vers la fin du quinzième siècle, probablement à l’époque de la vente de la directe de Cas, et épouse Jeanne de Vielfond dont il eut trois enfants :
1° Jean
2° Catherine
3° Hugues.
JEAN DEL BREIL, fils de ce dernier, fait son testament le 15 mars 1557 en sa maison de Lavaurette ; dans cet acte il donne des ordres pour que sa sépulture ait lieu solennellement, il attribue à sa mère, Jeanne de Vielfond, qui vivait encore, une terre pour la répétition de ses droits, il mentionne son aïeul décédé, Jean Del Breil, et parle de Catherine Del Breil, sa soeur, à laquelle il attribue une maison et un enclos, enfin, il dispose d’un legs important en faveur de son frère Hugues et nomme ses quatre enfants :
1° Jean ;
2° Durand;
3° Marguerite
4° Huguette.
Jean avait épousé Antoinette Perbosc.
JEAN DEL BREIL, fils de Jean et d’Antoinette Perbosc, s’était marié avec Guillaumette de Vincent; il était mort en 1569.
ANTOINE DEL BREIL, fils légitime et naturel de Jean, habitant de Lavaurette, et de Guilhalmette de Vincent, se maria le 21 mai 1569 avec Jeanne de Valles, dudit Lavaurette.
FRANCOIS DEL BREIL, fils du précédent, mourut en 1636; un acte passé à Septfonds, en Quercy, le 29 décembre de cette année, mentionne son décès, ainsi que celui de sa mère, Jeanne de Valles; de son mariage avec Peyronne de Castel il eut cinq enfants : 1° Pierre ; 2° Louis ou Joye, ainsi nommé indistinctement; 3° Jean, marié en 1643 à Balthazare Desplats et décédé en 1469 ; 4° Peyronne ; 5° Françoise.
LOYS DEL BREIL, né vers 1601, était fils de François et de Peyrone de Castel. Le cadastre de Puylaroque, pour l’année 1648, le mentionne comme possesseur d’une maison importante, rue du Four, et de plusieurs terres en divers lieux de cette commune.
En 1638, au masage de Bouillet, fut passé le contrat de mariage de ce dernier avec Guilhaulmette de Galtié, fille de Guillaume de Galtié et de Jeanne de Nonorques ; parmi les témoins de cet acte figure Jean, frère de Joye.
La future appartenait à une famille des plus honorables; un Pierre Galtié fut juge mage de Villefranche de Rouergue en 1300 et on compte dans sa lignée plusieurs chanoines, des prêtres, des consuls, etc.; l’un d’eux, Guillaume, maria sa fille, en 1464, avec Jean Maynard du Barry, et au dix-huitième siècle, certains de ses membres sont avocats au Parlement. Le cadastre de 1648 mentionne Guillaume Galtié, beau-père de Joye Del Breil, comme propriétaire possédant de nombreux immeubles et terres dans la région de Puylaroque.
De son premier mariage, Loys eut une nombreuse postérité :
1° Guillaume, qui forme la branche de Gaillac qui suit, né en 1641 ;
2° Jean, né en 1645, forme la branche de Montauban qui suivra ;
3° Pierre, qui donna naissance à une branche établie en Savoie et sur laquelle nous avons peu de renseignements;
4° Raymond;
5° Charlotte;
6° Perrette, fille du second mariage de Loys avec Françoise de Gineste, décédée à l’âge de deux ans.
Loys mourut en 1688. Pierre vint tout d’abord à Montauban auprès de son frère Jean; en 1690, il prit du service dans l’armée, et on le trouve en 1691 à Saint-Jean-de-Maurienne, d’où il écrit à son frère des lettres dans lesquelles il parle, entre autres choses, de la campagne de Catinat, en Piémont. Rentré à Montauban, il fut nommé au bureau des finances de la cour des aides par la protection de son frère, fonction qui lui fut d’ailleurs donnée en raison de celles qu’il aurait remplies dans les services d’Intendance de l’armée.
En 1649, il épousa Etiennette de Michaelis, originaire de Gascogne, dont il eut deux enfants : 1° Pierre, né en 1694 ; 2° Madeleine, née en 1696. Dans la suite et après le décès de sa femme , il retourna à Saint-Jean-de-Maurienne avec ses enfants.
Raymond, quatrième enfant de Joye, est désigné comme étant né à Puylaroque en 1650 ; il se maria, en 1676, avec demoiselle Lalevie, fille de Jean et d’Antoinette de Cantemerle ; de ce mariage naquirent :
1° Bernard, né en 1692, qui mourut à l’âge de deux ans;
2° Raymonde, née en 1701, décédée en bas âge;
3° autre Raymonde, née en 1679 et mariée en 1704 avec Pierre de Fais, de Toulouse, qui mourut en 1711, après avoir disposé en faveur de sa femme;
4° Jean, praticien, qui se maria en 1706 avec Marie-Anne de Savy, fille d’un procureur au sénéchal et présidial et de Marianne de Nayronis, dont un oncle était curé de Saint-Jacques. Jean, après avoir collaboré à l’office de son frère, entra au bureau des finances. De son mariage, il eut deux enfants : Arnaud, né à Montauban en 1710, qui mourut très jeune, et Pierre, né le 11 septembre 1714, mort à Foix en 1717. Jean Del Breil fut consul de Foix, administrateur des deniers, auditeur des comptes, trésorier, officier de la ville et conseiller politique; on le trouve toujours mentionné dans sa ville d’adoption à côte de son cousin noble Bertrand du Breuil, seigneur de Lafon, de Calvet, de Gardebosc, etc., qui l’avait appelé à Foix et dont la haute influence l’aida à obtenir les charges dont il fut investi. Il eut une fille, Marthe-Marie, dont le parrain fut Bernard Soret, procureur du roi, et la marraine, Marie-Marthe de Savy; en 1726. il eut aussi un fils qui mourut un an après ; lui-mème mourut en 1747, à l’âge de soixante-neuf ans. Enfin,Pierre mourut sans postérité.
BRANCHE DE GAILLAC
GUILLAUME DEL BREIL, fils de Loys et de Guilhalmette de Galtié, fit ses études à Cahors et reste comme praticien, pendant quelques années, à la cour des aides de Montauban. Il s’établit ensuite comme notaire à Puylaroque, et par suite de son mariage avec Balthazare de Lavastrou, fille du notaire de Laroque-Toirac et de Jeanne de Fraisse, prit la succession de son beau-père en 1672.
De son mariage avec Balthazare de Lavastrou, Guillaume eut cinq enfants :
1° Antoine, né en 1671, qui suit;
2° Mélanie, célibataire;
3° Hélène, célibataire;
4° Anne, mariée à Cépière d’Ambayrac;
5° Pierre, né en 1681, qui suivra.
Antoine (1671-1738). fils de Guillaume et de Balthazare de Lavastrou, épousa en 1701 Jeanne Galimardet de la Flesche, fille de François et de Françoise de Roubert. La famille de la Flesche est une noble et ancienne famille qui comptait à ce moment-là des officiers et était alliée aux familles d’Arcirnoles et de Viguier.
De ce mariage naquirent
1° Guillaume, qui suit;
2° Joseph, garde du corps du Roy, eut des démêlés avec Joseph du Pautonier du Saulou, seigneur de la Roque-Toirac, avec lequel il se battit en duel, malgré la défense faite par le conseil des maréchaux, et l’ayant tué, il se vit contraint de passer à l’étranger où on le retrouve en 1740 comme capitaine de cuirassiers; il mourut sans postérité ;
3° Anthoine mourut le 26 mai 1738, assassiné par les frères de Joseph du Pautonier du Saulou, qui se vengèrent ainsi sur lui de la mort de Joseph. Un long procès s’ensuivit, qui n’était pas fini au moment de la Révolution.
Et six filles.
Guillaume , fils d’Anthoine et de Jeanne de Galimardet de la Flesclie, naquit le 12 décembre 1702 et fut avocat au Parlement; il épousa en 1770 Marie de Pezet et mourut en 1779 sans postérité.
Pierre Delbreil, deuxième fils de Guillaume et de Balthazare de Lavastrou, naquit en 1681, il était mort en 1748. Il épousa, en 1710, Françoise de Fons, fille de François et de Catherine d’Alary.
De ce mariage naquirent onze enfants :
Guillaume, qui suit; Anthoine, mort célibataire dans les armées de Sa Majesté; François, mort célibataire; Pierre, célibataire; Alexis, célibataire; Jean-Pierre, célibataire; Joseph, prétre, religieux de la Congrégation de la Mission; Anne, Elisabeth, Jeanne, Marie-Anne.
Pierre, qui fonda cette belle famille, était allé, par suite de son mariage, se fixer à Villeneuve (Aveyron) ; il habita aussi le domaine du Rey qui lui avait été apporté ar sa femme. La famille de Fons était une très ancienne famille :
Guillaume, fils de Pierre et de Françoise de Fons, premier consul et échevin de Villeneuve, né le 31 juillet 1711 , mourut le 27 juillet 1770 et fut inhumé dans l’église de Villeneuve. Il épousa en 1751 Cécile Déjean, fille de Pierre, et Cécile Cance, fille d’un procureur au Parlement de Toulouse.
De ce mariage naquirent :
1°Pierre, célibataire;
2°Jean-Joseph, qui suit;
3° Jean-Jacques, célibataire;
4° Pierre, célibataire;
5°Marie-Anne;
6°Jeanne;
7° Anne;
8° Marguerite;
9°Rose;
10° Cécile.
Jean-Joseph (1753-1835), fils de Guillaume et de Cécile Déjean, fut avocat au Parlement et se maria le 23 novembre 1784 avec Maria-Félicité Chalret du Rieu, fille de Pierre, avocat au Parlement, et de Françoise de Bex.
De ce mariage naquirent cinq enfants :
Deux jumelles ; Jean-Marie-Joseph qui suit ; Jean-François, marié à Marie Roques, fille de Jean, avocat, et de Christine Vasilières ; ils eurent une fille mariée à M. Du Moulin, notaire à Villeneuve; Félicité.
Jean-Marie-Joseph (1787 à 1850), fils de Jean et de Félicité Chalret Du Rieu, fut procureur impérial à Lavaur, à Castres, juge puis vice-président au tribunal de Montauban; il mourut en 1850. II avait épousé Marie-Rosalie Bessier, fille de Louis de Marie Penavayre. De ce mariage naquirent: Gaston-Joseph-Louis, célibalaire; Louis-Auguste, qui suit :
Louis-Auguste, fils de Jean-Marie-Joseph et de Rosalie Bessier, naquit à Lampaut, fut avocat à Lavaur puis, par suite de son mariage, se fixa à Gaillac, fut maire de Gaillac de 1863 à 1870, et occupa la barre du tribunal pendant plus d’un demi-siècle. Désigné par le comité monarchique du Tarn, il fut candidat aux élections législatives de 1885 dans ce département, et la liste dont il faisait partie réunit un nombre considérable de suffrages. Un seul candidat fut élu et la liste entière arriva très près du but, elle ne dut son échec qu’à la pression officielle et au vol. Il se maria le 15 octobre 1852 avec Gabrielle Vignial, fille d’Alphonse et d’Emilie Gazancou. Les Vignial, d’une très ancienne famille gaillacoise, étaient alliés aux familles de Marigny, de Lossédat, d’Yversen de Cossigny, de Falguières de Lamartine. De ce mariage naquirent :
1°Laure, mariée à Edmond Biat, chef d’escadron d’artillerie, décédé sans postérité;
2°Gaston, qui suit.
GABRIEL-LOUIS-GASTON DELBREIL , fils de Louis-Auguste et de Gabrielle Vignial, naquit le 26 octobre 1856, succéda à son père comme avocat-avoué près le tribunal civil de Gaillac, puis fut avoué près la cour d’appel de Toulouse. Il se maria le 3 août 1889 à Thérèse Marceille, fille de Charles et d’Eugénie de Calmels.
De ce mariage naquirent trois enfants :
1°Henri, né le 6 juillet 1891;
2°Charles, né le 13 juillt 1893;
3°Anne-Marie, née le 5 février 1897.
BRANCHE DE MONTAUBAN
JEAN IV D’ELBREIL (1645-1725). – Fils de Loys et de Guillaumette de Galtié, Jean IV du nom, né en 1645-, fit ses études de droit à Cahors avec son frère Guillaume. Dès son arrivée Montauban, vers 1673, l’orthographe du nom de famille subit encore une nouvelle transformation et se fixe dans la descendance de Jean sous la forme D’Elbreil. 11 exerça la charge de notaire de 1674 à 1725, année son décès; en 1674, à l’âge de vingt-neuf ans, il épousa demoiselle Raymonde de Delpech, fille de feu Pierre et de Jeanne de Viguières, habitant la paroisse Saint-Jacques de Montauban; comme témoins on trouve : Raymond Del Breil et Jean Barosse, procureur à la cour des aides de Montauban. Sept enfants naquirent de ce mariage:
1° Jean, qui Suit ;
2° Charlotte, née en 1676, religieuse de l’Ordre de Sainte-Claire;
3° et 4° Jeanne et Charlotte, jumelles, nées en 1677, qui épousèrent, la première, Antoine Lafon, aïeul de Mary Lafon, écrivain quercynois très renommé, et la seconde, Antoine de Lanes, fonctionnaire des finances ;
5° pierre qui, après avoir étudié la philosophie à Cahors, fut curé de Saint-Pierre-Campredon, près Lafrançaise, de 1710 à 1760;
6° Jean-Baptiste, qui entra dans la Compagnie de Jésus.
C’est en 1694, que Jean d’Elbreil acheta l’office de greffier à la cour des aides de Montauban, à la dame Soucirac et à son fils, héritiers du précédent titulaire de cet office; il fut membre du Conseil général de la commune et maire perpétuel mitriennal de Loubéjac; en 1722, Cette charge, qu’il possédait auparavant, fut rétablie en sa faveur; il mourut en 1725, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans.
JEAN V D’ELBREIL, fils d’autre Jean et de Raymonde Delpech, naquit le 6 aoùt 1675 et fut baptisé le même jour à l’église Saint-Jacques de Montauban ; il eut pour parrain son grand-père, Joye Del Breil, de Puylaroque; ainsi qu’on l’a vu, il partagea avec son père l’office de greffier garde-sac à la cour des aides de Montauban; aussi on le trouve, en 1696, à l’àge de vingt et un ans, qualifié de conseiller du roi.
Le 5 septembre 1705, Jean D’Elbreil épousa demoiselle Marie de Seguy, fille de maitre Arnaud de Seguy, notaire royal à Montauban, et de demoiselle de Taillefer ; elle mourut en février 1753.
De ce mariage naquirent trois enfants :
1° Jean, qui suit;
2° Jeanne, née en 1711;
3° Pierre, né en 1712
Jean fut conseiller du roi et greffier en chef de la cour des aides de Montauban; il acheta cet office en 1750 pour le prix de 1200 livres et mourut en 1764 ; dans son testament, il demande à être enseveli dans l’église des Capucins, et il dispose,en faveur de plusieurs établissements et de diverses personnes, de legs assez nombreux.
JEAN VI D’ELBREIL, fils de ce dernier, épousa Antoinette de Meilhan, fille d’Antoine de Meilhan et de demoiselle de Murasson ; il fut avocat du roi, lieutenant au sénéchal et présidial de Montauban et conseiller à la cour des aides de cette ville; il mourut en 1745 en laissant deux fils ;
1° Dominique, qui suit;
2° Philippe, qui entra au couvent des Carmes de Saint-Antonin.
DOMINIQUE D’ELBREIL, fils de Jean VI du nom, naquit en 1735 et fut baptisé à l’église Saint-Jacques de Montauban; son parrain fut M° Dominique de Meilhan, conseiller du roi, trésorier des ponts et chaussées de la généralité de Montauban, et sa marraine Catherine de Taillefer, veuve d’Arnaud de Seguy, notaire à Montauban, sa grand-mère. En 1762, il épousa Olympe de Molières, fille de messire Jacques de Molières, président honoraire de la cour des aides de Montauban, et de Anne-Françoise de Garrisson d’Estillac; dans l’acte, il est qualifié d’écuyer. Il exerça la charge de conseiller à la cour des aides de Montauban pendant plus de trente ans, de 1759 à 1790, c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’ancien régime; sa femme mourut en 1785, à l’âge de quarante-trois ans, ainsi qu’en fait mention le registre de décès de la paroisse Saint-Jacques.
Cette même année il fit son testament contenant de nombreuses libéralités en faveur des pauvres de la ville, des hôpitaux, ainsi que, des pauvres de quelques communes de la région et de plusieurs couvents; dans son testament, il nomme ses trois enfants :
1° Jacques-Antoine, héritier universel ;
2° Anne-Philippe-Jean-Toussaint D’Elbreil de Boisclar, qui fut lieutenant au régiment de Neustrie, où il était entré en 1784 comme cadet gentilhomme et qui fut dans la suite prêtre, supérieur du Grand-Séminaire et grand vicaire;
3° Jean-Baptiste-Suzanne D’Elbreil de Meillan, né en 1769, qui mourut célibataire en 1856 à Saint-Maurice, commune de Lafrançaise.
Dominique prit part, en 1789, à l’assemblée de la noblesse du Quercy à Cahors; sa convocation est adressée à « Messire Dominique Delbreil, conseiller à la cour des aides, possédant fiefs ». Il fut mis en réclusion sous la Terreur et libéré au 9 thermidor; il mourut en 1796 dans son château de Jambels. En 1803, son fils, Philippe-Toussaint, fit son testament, qui comprenait aussi de nombreux legs charitables en faveur d’oeuvres et d’établissements divers; entré dans les ordres au rétablissement du culte, il devint vicaire général et fut supérieur du Grand-Séminaire de Montauban; il mourut en 1847 à l’âge de quatre-vingts ans.
JACQUES-ANTOINE D’ELBREIL, fils ainé et héritier universel de Dominique, naquit en 1765 et fut baptisé dans l’église Saint.Jacques de Montauban. Avocat général de la cour des aides de celle ville en 1789, son esprit libéral et généreux lui fit adopter les réformes proposées par le pouvoir royal lui-même, au début de la Révolulion. Il prit part, ainsi que son père, à l’assemblée de la noblesse du Quercy en 1789, et déclina l’offre qui lui fut faite d’être élu député aux Etats généraux. (La vie de Jacques-Antoine a été écrite par son fils Isidore.) A Paris, où il fit partie de la ligue dite « des chevaliers du poignard » chargée de sauver le roi, ainsi qu’à Montauban, il fut étroitement mèlé aux événements de cette époque et, sous la Terreur, il dut se cacher pour sauver sa tête.
Après la Révolution et le coup d’Etat du 18 brumaire, il fut investi des fonctions de juge au tribunal de première instance de Montauban, fonctions qu’il conserva jusqu’en 1830, époque à laquelle il donna sa démission. En 1815, sous la Restauration, il fut élu député et Président du Conseil général de Tarn-etGaronne, puis successivement chevalier du Lys et chevalier de la Légion d’honneur; il fut nommé sous-préfet de Moissac et secrétaire général du même département, fonctions qu’il conserva jusqu’en 1830, où il donna sa démission pour rester fidèle à ses principes légitimistes.
Déjà, en vendémiaire an XI, il avait épousé Marie-Charlotte-Coralie de Scorbiac, fille de Marie-Jean-Jacques comte de Scorbiac et de demoiselle d’Aliés de Caumont ; de ce mariage naquirent sept enfants :
1° Philippe-Toussaint; Philippe qui exerça les fonctions de juge auditeur, à Toulouse, jusqu’en 1830 où il donna sa démission à l’avènement de Louis-Philippe; il se maria en premières noces avec demoiselle Erima de Saint-Jean, sa cousine, et en secondes avec demoiselle Octavie de Gironde, fille du comte Victor de Gironde et de demoiselle de Lescure dont il eut deux enfants : a) Victor, mort en bas âge ; b) Gabrielle, qui épousa son cousin Philippe D’Elbreil, fils d’Isidore, frère cadet de son père ;
2° Isidore qui suit
3° Nathalie qui épousa, en 1839, M. Firmin de Saint-Martin;
4° Appolonie, religieuse ursuline et supérieure du couvent de Montauban; 5° Eugénie, également religieuse dans le même couvent; 6° Anastasie , célibataire; 7° Joseph, mort en bas âge
JEAN-BAPTISTE-ISIDORE D’ELBREIL,
Fils de Jacques et de Coralie de Scorbiac, naquit le 27 juillet 1807, à Montauban ; après de brillantes études de droit il entra dans la magistrature, fut nommé juge à Castelsarrazin, fonctions qu’il conserva jusqu’en 1830, époque à laquelle il donna sa démission; maire de Montauban en 1873, sénateur du Tarn-et-Garonne en 1876, il ne se représenta pas au renouvellement de 1882 et siégea toujours à droite. Au 16 mai il vota la dissolution sous le ministère de Broglie, soutint, la politique de ce ministère, vota plus tard contre les lois Ferry sur l’enseignement et siégea toujours dans l’opposition depuis la chute du cabinet de Broglie. Au point de vue municipal, son administration fut féconde et Montauban lui doit ses casernes, son importante garnison d’où résultent, en grande partie, la vie et la prospérité de cette cité ; il fut nommé, par Pie IX, commandeur de Saint-Grégoire le Grand. En 1833, Jean-Bapliste-Isidore épousa demoiselle Victorine de Vassal de Labarde, fille du marquis de ce nom, chevalier de Saint-Louis et de dame Marie de Faubournet de Montferrand.
Ci joint : un extrait d’une notice biographique rédigée par Jean-Baptiste- Isidore d’Elbreil sur son père Jacques Antoine. On peut trouver l’intégrale du document sur le site http://gallica.bnf.fr en cherchant sur le mot clef « d’Elbreil »
De ce mariage cinq enfants naquirent :
1° Marie, qui épousa Casimir du Bois de Boutary, son cousin au septième degré ;
2° Philippe, qui fut maire de Saint-Etienne de Tulmont et épousa sa cousine Gabrielle D’Elbreil, fille de Philippe et d’Octavie de Gironde ; de ce mariage naquirent plusieurs enfants morts en bas âge et Jeanne, qui épousa le baron Jean de Severac-Maurens, maire de Saint-Etienne de Tulmont, conseiller général de Négrepelisse et chevalier de Saint-Grégoire le Grand;
4° Henri, qui suit;
5° Maurice, mort célibataire.
Comte HENRI D’ELBREIL, né en 1841 , à Montauban, d’Isidore et de Victorine de Vassal de Laborde, fit ses classes au petit séminaire de Montauban, et ses études de droit à Toulouse où il fut reçu licencié et avocat. Il interrompit ses études de droit pour s’engager dans le corps des zouaves pontificaux où il resta deux ans. En 1870, soustrait à toute obligation militaire, il s’engagea, fut nommé lieutenant dans le bataillon des mobiles de Tarn-et-Garonne et fit la campagne de l’Est dans l’armée du général Bourbaki. En 1882, il remplaça son père au Sénat, après s’être activement mêlé aux luttes politiques dans le Tarn-et-Garonne. Au Sénat, il siéga constamment à droite et refusa, avec le duc de Fezenzac, de siéger à la Haute-Cour érigée pour juger le général Boulanger. Non réélu en 1891 il fut nommé conseiller général du canton Est de Montauban et occupa ce siège pendant douze ans. En 1906 il se présenta à la députation et ne dut son échec qu’à des fraudes qui l’évincèrent d’un siège où il avait été élu à une très forte majorité. Au point de vue municipal il eut, comme maire de Montauban, l’occasion de montrer sa haute compétence et sa probité administrative. Il reçut de S.S. Léon XIII la médaille « Bene Merenti » et de S.S. Pie X la croix de commandeur de Saint-Grégoire le Grand, il fut aussi décoré de la médaille commémorative de la guerre du 1870, avec agrafe d’engagé volontaire.
http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/delbreil_henri1714r3.html
En 1866, il épousa Léontine d’Aux de Lescout, fille du conte Ernest d’Aux de Lescout et de Henriette de Labat de Lapeyrière; de ce mariage naquirent cinq enfants :
1° Pierre, né en 1867;, mort en bas âge;
2° Autre Pierre, qui suit;
3° Henriette, qui épouse en 1892 Édouard Rollin, lieutenant d’artillerie qui, après s’être retiré à Capou, prend part à la guerre de 1914, est nommé colonel, fait officier de la Légion d’honneur et reçoit la Croix de guerre;
4° Marie, religieuse du Saint-Enfant-Jésus, missionnaire au Japon ;
5° Suzanne, morte en bas âge.
Comte PIERRE D’ELBREIL, fils du comte Henri, et de Léontine d’Aux de Lescout, naquit le 14 août 1870, à Moutauban, fit ses études classiques au collège Stanislas, à Paris, et fut reçu à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, d’où il sortit sous-lieutenant d’infanterie. En 1900, étant lieutenant, il donna sa démission et s’occupa activement d’industrics régionales. En 1914, sur sa demande, il obtint de partir avec l’armée active, fut nommé comme capitaine de réserve, à l’état-major du XVII° corps d’armée et, dans ces fonctions, mêlé à toutes les affaires auxquelles prit Part ce corps d’armée. Sur sa demande, il passa observateur de commandement dans l’aviation, puis dans l’infanterie comme adjoint du colonel commandant le 20° régiment; nommé chef de bataillon le 24 octobre 1916, il prit le commandement du 3° bataillon du 11° régiment d’infanterie et fut grièvement blessé au combat de Moronvilliers le 20 avril 1917, fut fait chevalier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille et reçut la Croix de guerre avec palme.
En 1897, il épousa Marthe Roucoules, Fille de Florent et de Céline Coupiac, qui, pour sa vibrante protestation contre les inventaires, en 1906, eut l’honneur d’être emprisonnée.
De ce mariage naquirent quatre enfants :
1° Jacques-Antoine, né le 08.07.1901, qui suit;
2° Odette, née le 10 juillet 1898, mariée le 4 avril 1918 à Louis comte de Pages de Beaufort, lieutenant au 10° dragons;
3° Hugues, né le 15 octobre 1904; https://revfatherdeelbareil.wordpress.com/
ELBREIL Hugues d’ (1904-1988) né le 15 octobre 1904 à Montauban, ordonné prêtre le 17 décembre 1927, entra au Séminaire des Missions Étrangères le 10 juin 1934, et partit le 29 avril 1935 pour la mission de Pondichéry. Il quitta la Société des M.-E. le 29 mars 1953, puis fut incardiné au diocèse de Carthage. Il mourut le 10 novembre 1988 à Montauban.
4° Marie-Henriette, née le 12 octobre 1907, morte le 2 juillet 2003. Elle est inhumée à Saint-Georges de Luzençon. Elle épousa Hugues de Roquemaurel le 9 janvier 1929 avec lequel elle eut 4 filles.
Comte JACQUES-ANTOINE D’ELBREIL, fils du comte Pierre et de Marthe Roucoules, naquit au château de Fonneuve le 8 juillet 1901 , fit ses études à Saint-Affrique et fut reçu à l’École navale en avril 1918 à l’âge de seize ans.
Jacques-Antoine d’ELBREIL (08.07.1901 – 22.07.1996) épouse Suzanne Laville (01.12.1895 – 12.09.1996) : 4 enfants
1) Jacques-Antoine d’ELBREIL (21.01.1927 – 21.10.1993 ) épouse Suzette Grange (03.01.26 – 22.05.2003 ) . 2 enfants :
1.1) Christine d’ELBREIL (28.04.1951 – décédée Aout 2010) épouse Bernard Le Henaff (23.01.1925 – décédé) – 3 enfants
1.1.1) Lorraine Le Henaff (12.07.1981 – ) épouse ? – 2 enfants
1.1.1.1) Tatiana (13.02.2004 – )
1.1.1.2) Lola
1.1.2) Aude Le Henaff (26.02.1983 – ) épouse ? – 2 enfants
1.1.2.1) Johann (12.03.2008 – )
1.1.2.2) Cléa (08.07.2010 – )
1.1.3) Soizic Le Henaff (23.01.1991 – )
1.2) Laurent d’ELBREIL (03.07.1954 – 19.02.2010) épouse Florence Bertrand (25.07.1961 -) – 2 enfants
1.2.1) Nadège d’Elbreil (13.05.1981 -)
1.2.2) Marjorie d’Elbreil (18.06.1982 -)
Laurent d’ELBREIL (03.07.54 – 19.02.2010) épouse Sylvie Pasquette (14.05.1961 – décédée) – 1 enfant
1.2.3) Floriane d’Elbreil (03.08.1986-)
2) Marie-Anne d’ELBREIL (23.11.1933 – ) mariée à Ivan Filipovits (décédé) – sans enfant
3) Jean-Jacques d’ELBREIL (15.05.1935 – 05.09.2022 ) épouse Colette Boyer-Vidal (07.03.1936 – 10.03.2010) – 2 enfants
3.1) Pascale d’ELBREIL (16.10.1961 – ) épouse Marc Coué (10.07.1965 -) – 2 enfants
3.1.1) Charlotte Coué (16.09.1991 -)
3.1.2) Pauline Coué (11.03.1996 – )
3.2) Olivier d’ELBREIL (04.06.1963 -) épouse Françoise Dupuy (11.08.1962 -) – 3 enfants
divorcé de Françoise Dupuy le 3/09/2019… Pacsé le 17/06/2021 puis marié le 7/04/2023 avec Florence Bracq
3.2.1) Anne-Laure d’Elbreil (08.12.1993 -)
3.2.2) Sophie d’Elbreil (05.07.2000 -)
3.2.3) Hugues d’Elbreil (05.07.2000 -)
4) Jacques-Marie d’ELBREIL (22.01.1938 – décédé) épouse Sylviane Buresi (25.03.1940 -) – 3 enfants
4.1) Bernard d’ELBREIL (12.05.1962 -) épouse Sylvie Laurent – 2 enfants
4.1.1) André d’Elbreil (20.03.1998 -)
4.1.2) Clément d’Elbreil (27.05.01 -)
4.2) Alain d’ELBREIL (21.05.1963 -)
4.3) Jean-Yves d’ELBREIL (10.06.1967-) épouse Anne MERLIN (01.06.1968 -) – 2 enfants
4.3.1) Maud d’Elbreil (22.05.1994 -)
4.3.2) Paul d’Elbreil (05.06.1997-)
Jacques-Marie d’Elbreil épouse Teresa Garcia-Morey (17.11.1947-) – 1 enfant
4.4) Jacqueline d’ELBREIL (17.07.1976 -) vit avec Nabil BOUTALEB – 2 enfants
4.4.1) Aurelia (29.4.2010 )
4.4.2) Adrien (04.07.2012)
Jacques-Marie d’Elbreil épouse Anne-Marie Solet (18.12.40-)