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Mes « illuminations »

Préambule :

Tout le monde peut avoir des idées nouvelles : ce n’est pas une preuve de génie …
Nous sommes souvent « pollués » par les théories les plus en vogue , qui sont souvent les meilleures explications du moment , ce que certains appellent « la pensée unique ». Je pense qu’ill faut se faire sa propre opinion sur toute information qui nous est donnée :  Est-ce plausible ? Qui me communique cette information ? L’informateur est-il un expert ? Quelles sont les idées contradictoires ?

Sans remise en cause, il n’y a pas de progrès possible…

En revanche, il ne faut pas tout rejeter systématiquement  : il faut savoir extraire les bribes d’informations qui sont prouvées ou réalistes et en faire sa synthèse.

Le drame de l’humanité est souvent d’accepter la vérité des autres : elle est souvent imposée par la culture , la religion, la famille, les intérêts….

Chapitre I : la fin des dinosaures : une nouvelle théorie

collision asteroide Terre

collision astéroïde Terre

Tout d’abord, il faut avouer que c’est grâce à un outil informatique que cette théorie m’est apparue comme une évidence. Ce logiciel , qui a démocratisé la géographie, n’est autre que Google Earth©.
La facilité qui nous est offerte de faire des zooms d’une qualité remarquable, de faire tourner la Terre dans tous les sens, fait de Google Earth un formidable outil de vulgarisation.

J’ai toujours été un sceptique de nature (voir préambule) . La théorie d’un grand cataclysme dans le Yucatan (Mexique) était une piste intéressante mais pas assez « marquante »  géologiquement pour avoir  engendré l’extinction d’une grande partie de la vie à la période du crétacé.

 

Figure 1 - La Terre centrée sur l'océan Pacifique

Figure 1 – La Terre centrée sur l’océan Pacifique

 

 

Les développeurs de Google Earth ont eu la bonne idée de proposer la vue du relief des planchers océaniques .

En faisant pivoter la Terre sur son axe, je remarque l’immensité de l’océan pacifique. En me positionnant au centre du Pacifique (Figure 1), j’arrive quasiment à ne plus voir de terres … que de l’eau … sur un plancher océanique très homogène en altitude.

 

 

 

 

 

 

Figure 2 - Bordure Pacifique - Japon - Kamtchaka - Aléoutiennes

Figure 2 – Bordure Pacifique – Japon – Kamtchaka – Aléoutiennes

 

En me concentrant sur le nord du Pacifique (Fig 2) , on remarque une cassure très nette partant de l’Alaska (1), en passant par les iles Aléoutiennes (2) , puis la presqu’île du Kamtchatka (3) et enfin le Japon (4) …
On perçoit que cette ligne de cassure délimite deux plateaux avec une grand différence d’altitude.

 

 

Je trouve que cette cassure est vraiment trop nette pour être de nature « tectonique »  . La Terre nous propose trop de reliefs et de contours déchiquetés.  Cette cassure ne s’est pas formée naturellement par des forces « telluriques » mais accidentellement !

Figure 4 - Bordure Pacifique - Mexique - Amérique du sud

Figure 4 – Bordure Pacifique – Mexique – Amérique du sud

 

 

Ci contre (Figure 4), une autre ligne bien démarquée sur la cote ouest du continent américain : du Mexique (1) aux cotes péruviennes (2) et boliviennes jusqu’aux cotes chiliennes (3). Là  encore, un enfoncement rapide vers la plaque océanique .

 

 

 

 

 

 

 

Ma théorie est donc la suivante :

A la fin du crétacé, un bolide gigantesque heurte le centre du Pacifique (qui n’était pas forcément un océan à cette époque) dévastant tout un hémisphère de la terre. La croûte terrestre , mince au regard de la taille de la Terre, se disloque en fragments qui sont engloutis dans le magma sous-jacent. La croûte terrestre se casse comme un oeuf  avec des morceaux de coquilles restant intacts en lointaine périphérie de l’épicentre de l’impact. L’autre hémisphère qui n’a pas reçu le choc frontal subit des cataclysmes titanesques (Raz de marée, tremblements de terres, volcanisme). Ici, je reprend la théorie la plus plausible : L’atmosphère terrestre est rendue opaque car chargée de poussières et de débris pendant plusieurs mois. La photosynthèse végétale ne fonctionne plus. Les températures chutent brutalement.
La zone Pacifique n’est alors qu’un océan de lave en fusion situé à un niveau inférieur à celui de la croûte terrestre. Les océans et mers alentours situés à une altitude supérieure vont lentement se déverser dans cette fournaise en dégageant d’immenses volutes de vapeur d’eau qui vont à leur tour se répandre dans l’atmosphère. Ces dernières auront pour effet de s’amalgamer avec les poussières pour retomber sur Terre. Le ciel se dégage petit à petit, entraînant désormais un réchauffement du à l’effet de serre et aux rayons du soleil qui parviennent  désormais jusqu’au sol. Petit à petit, le magma de la zone Pacifique va se refroidir pour donner naissance à une nouvelle croûte terrestre : le plancher Pacifique qui sera recouvert d’un océan .

Certains indices complémentaires viennent étayer cette hypothèse :

  • le plancher océanique du Pacifique est uniforme car recomposé à partir du magma refroidi. Quelques aspérités volcaniques sporadiques mais pas de chaines de montagnes (en surface ou sous marines).
  •  Ce plancher océanique ne recèle pas de gisements de gaz, de charbon et de pétrole contrairement aux autres parties du globe. Ces formes minérales carbonées sont généralement les indicateurs d’une vie végétale et animale antérieure.
  • Des nodules poly-métaliques se trouvent en abondance dans cette zone contrairement aux autres océans ce qui montre la particularité de cet océan.

Cet épisode dramatique n’aura duré que quelques mois mais aura suffi à tuer tous les grands animaux dont font partie les dinosaures, car ils sont ceux qui ont le plus de mal à trouver de la nourriture en abondance. Les petits animaux résistent mieux à cette épreuve (cf fable  «Le chêne et le roseau »  – La Fontaine) … Capacité à hiberner, à faire des réserves, meilleure résistance, meilleure capacité d’adaptation… Les reptiles survivront mais ne domineront plus la planète : ce sera le futur règne des mammifères !

Ce cataclysme eut un effet mécanique sur la rotation de la terre : la vitesse de rotation de la terre s’est brutalement ralentie car freinée par l’impact du météore géant. L’effet provoqué fut immédiat : l’attraction terrestre s’est considérablement accrue car moins compensée par l’effet de la force centrifuge due à la rotation de la Terre. Les formes de vie géantes (oiseaux géants, végétaux, dinosaures ) furent aussi brutalement accablés par cette nouvelle gravité terrestre. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles, de nos jours,  il n’y a plus sur Terre de reptiles géants de 50 tonnes, des libellules d’un mètre de long, et des arbres immenses. On voit déjà avec quelle peine les éléphants se meuvent, et nous avons du mal à imaginer des animaux dix fois plus lourds … Seule la mer permet encore des tailles remarquables car les animaux marins ne sont pas soumis aux mêmes contraintes physiques que sur terre.